L'usage croissant de plantes au cours du XVII siècle suscita de vifs débats concernant la valeur relative de la flore médicinale européenne; toutefois, ceux-ci ne concernaient pas la majorité de la population qui n'avait pas les moyens financiers suffisants pour se procurer des plantes importées.
Créer un clivage dans la pratique médicale traditionnelle
A la longue, ces discussions finirent par créer un clivage dans la pratique médicale traditionnelle. Pauvres et ruraux utilisaient la flore locale, tandis que riches bourgeois et nobles achetaient les plantes d'origine étrangère prescrites par des médecins formés à l'université.Au début du xvll siècle, environ 70 % des plantes médicinales disponibles chez les apothicaires étaient importées. Avec le temps, cette herboristerie «urbaine» évolua vers une médecine scientifique qui, à son tour, renia ses origines et délaissa la médecine par les plantes médicinales, la jugeant inférieure.
La médecine conventionnelle ayant établi son monopole à la fin du XIXe siècle, il devint illégal de soigner par les plantes sans autorisation médicale. Les médecins, nantis de leur diplôme universitaire, supportent mal que les herboristes puissent consulter.
Considérée comme une panacée au Moyen Age
Le paysage actuel de la phytothérapie est très varié en Europe. Pourtant les différentes traditions et pratiques ont un point commun. La plupart des herboristes utilisent des méthodes orthodoxes de diagnostic, lorsqu'ils recherchent par exemple des signes d'infection et d'inflammation.Restituer la maladie dans le physique au moyen de saignées
Toutefois, Dans l Europe médiévale, les guérisseurs la plupart d entre eux tentent de restituer la maladie dans le physique au moyen de saignées, de purges contexte général de la vie du patient Ils prescrivent certaines plantes médicinales et conseillent un régime alimentaire adapté ainsi qu'une modification de l'hygiène de vie afin de stimuler les capacités auto-régénératrices du corps l'équivalent du «souffle vital» La guérison prend généralement plus de temps qu'en suivant un traitement moderne, mais le résultat est durable et dénué d'effets secondaires .Souffrant d'un ulcère à l'estomac
Ainsi pourra-t-on prescrire à un patient souffrant d'un ulcère à l'estomac une variété de plantes comme la rêne des prés (Fihpendula ulmana), la camomille allemande (Chamomilla recutita), la guimauve (Althaea officmabs) et la belladone (Atropa belladona), pour calmer l'inflammation,exercer une action astringente et protectrice sur les muqueuses stomacales et réduire l'excès d'acidité .Les phytothérapeutes traquent également les mauvaises habitudes alimentaires
Les phytothérapeutes traquent également les mauvaises habitudes alimentaires, les mauvaises postures et le stress qui compromettent les capacités régénératrices du corps .Ces problèmes peuvent être évités grâce à l'action de plantes aux propriétés sédatives, à l'adoption d'un régime alimentaire riche en fruits et en légumes non acides et enfin par la pratique d'exercices physiques.
Attention :En aucun cas les conseils donnés et informations,qui sont sur le blog "remede-plante.com" ne peuvent se substituer à une consultation auprès d'un médecin.