Toute réalité est constituée d'aspects opposés et indissociables yin et yang
Ainsi, le jour et la nuit, le haut et le bas, le mouillé et le sec. Toute catégorie yin ou yang peut elle-même se subdiviser:si la face antérieure du corps est yin par rapport à la face postérieure,qui est yang, l'abdomen est yin par rapport au thorax, qui est yang.
La théorie des cinq éléments associe les éléments de la nature
bois, feu, terre, métal et eau - à d'autres éléments fondamentaux comme les saisons, les émotions et les parties du corps humain.Chaque élément engendre le suivant en un mouvement perpétuel (twirle diagramme ci-dessus).
La théorie des cinq éléments est l'une des bases de l'herboristerie chinoise, en raison de l'association établie
entre les saveurs des plantes et les différentes parties de l'organisme.
Diagnostique et traitement
Un rhume, par exemple, ne résulte pas seulement d'un virus
entre le ym et le yang, dans le corps et entre ce dernier et le cosmos.
Les plantes chinoises
Au cours des siècles, le nombre de plantes médicinales a augmenté et l'Encyclopédie des substances médicinales traditionnnelles chinoises, parue en 1977, comporte 5 757 entrées, en majorité des plantes Le régime communiste a favorisé cette tendance parce que les plantes les plus répandues dans la médecine populaire ont été intégrées à la tradition A mesure que l'herboristerie se développa, les saveurs et autres
caractéristiques de la flore furent étroitement rattachées à leur usage thérapeutique
Les plantes à saveur douce
Les remèdes chauds sont employés pour traiter les états froids
Les remèdes chauds sont employés pour traiter les états froids et vice versa Associées, la saveur et la température d'une plante relient celle-ci à une maladie précise Ainsi, la scutellaire du Baïkai (Scutellana baicalensis), amère et «froide», est une plante astringente et rafraîchissante, prescrite en cas de fièvre ou d'irritabilité.
L'ingestion des remèdes
leur efficacité comme fortifiants ou en tant que médications adaptées à une maladie précise.De nombreuses préparations sont en vente et, chaque jour, des millions de personnes en Chine et ailleurs les utilisent Les herboristes chinois prennent souvent en premier heu une préparation, à laquelle ils ajoutent d'autres plantes II existe des centaines de préparations.
Servant à réguler le cycle menstruel
de rehmanma (Rehmanma glutinosa), de chuang xiong (Ligusticum wallachii) et de pivoine blanche (Paeonia lactiflora)
La médecine naturelle chinoise utilise aussi des teintures ou des alcoolats de plantes En général, les patients se soignent avec des mélanges de racines et des décoctions d'écorces à ingérer deux ou trois fois par jour.
Fortement marqués par les conceptions et les pratiques médicales chinoises
Des émissaires en chine pour y étudier la culture et la médecine du pays
nippons de simplicité et de naturel.
Toutefois, des conceptions chinoises telles que le ym et le yang,ainsi que le kl (qi) continuèrent à jouer un rôle central En 1868, les Japonais adoptèrent la médecine occidentale, l'enseignement du kampoh fut abandonné en 1885.
Des praticiens maintinrent cependant la tradition
L'importation de l'herboristerie chinoise
Depuis la victoire de la révolution communiste en 1949, la tradition herboriste est devenue florissante en Chine. Elle est aujourd'hui reconnue comme un système solide, accessible aux Chinois au même titre que la médecine occidentale Comme c'est le cas ailleurs, les plantes y sont employées pour soulager les états chroniques, tandis que la médecine occidentale est plus fréquemment utilisée pour traiter des affections aiguës et graves.
L'herboristerie chinoise dépasse largement les frontières de la chine
L'herboristerie chinoise, désormais pratiquée par des médecins confirmés
et l'herboristerie traditionnelle chinoise.
L'éphédra à propriétés antiallergiques et anû-asthmatiques
Les traditions herboristes sont, en Afrique, plus nombreuses que dans n'importe quel autre continent.Durant la période coloniale, ces pratiques médicinales furent réprimées, mais, aujourd'hui revirement spectaculaire des médecins travaillent souvent en étroite symbiose avec les guérisseurs.
L'usage thérapeutique des plantes médicinales
Remonte, en Afrique, aux temps les plus reculés. Les écrits égyptiens confirment que l'herboristerie était, depuis des millénaires, tenue en grande estime. Le papyrus Ebers (XVe siècle av.J.-C. ), un des plus anciens textes médicaux conservés, recense plus de 870 prescriptions et préparations, 700 plantes médicinales dont la gentiane jaune Gentiana lutea, l'aloès (Aloe vera) et le pavot {Papaver somnifemm).
Traite des affections bronchiques aux morsures de crocodile
Le commerce et l'influence arabe
que le balsamier (Cornmiphora molmol), provenaient, à l'origine,de Somalie et de la corne de l'Afrique.
Médecins arabes ont été à l'avant-garde des progrès médicaux
Les anciennes croyances et les plantes indigènes
d'un monde magique dans lequel les esprits influent sur la maladie et la mort.
Possession par un djinn (esprit)est une cause principale de maladie
Si le patient ne guérit pas, on le soupçonne d'être victime du «mauvais oeil»
Manger cru pour soigner toux et rhumes.
Ainsi, la tige de l'algue Ecklonia maxima est grillée puis mélangée à des gels de pétrole, avant d'être appliquée sur les blessures et les brûlures. Quant au cactus tîoodia currori, on lui enlève ses épines et son enveloppe externe avant de le manger cru pour soigner toux et rhumes.
Pour combattre la fatigue
Partout en Afrique, les marchés regorgent de milliers de plantes médicinales différentes, sauvages ou cultivées localement. Certaines sont prescrites comme remèdes à usage domestique. D'autres, comme le kanna (Membryanthemum, spp.) et l'iboga (Tabemanthe iboga), sont mastiquées pour combattre la fatigue, et ingérées au cours de cérémonies rituelles.Selon des témoignages (au Congo et au Gabon),on découvrit l'effet hallucinogène de l'iboga en voyant des sangliers et des gorilles devenir fous furieux après en avoir mangé les racines.
Soins traditionnels et la médecine moderne
Mesures d'hygiène élémentaires
à chaque individu de mener une vie normale. Dans cette perspective, les pays africains ont formé certains guérisseurs aux techniques modernes les plus simples et aux mesures d'hygiène élémentaires.
Missionnaires tenaient les herboristes africains pour des sorciers
Dans un centre de soins situé au Ghana, une équipe médicale travaille en symbiose avec des herboristes traditionnels, favorisant ainsi une pratique plus sûre de l'herboristerie tout en se livrant à des recherches approfondies.Preuve incontestable d'un changement d'attitude remarquable !
Sorciers pratiquant la magie noire
Au XIXe siècle et pendant une bonne partie du XXe siècle, les gouvernements coloniaux et les missionnaires tenaient les herboristes africains pour des sorciers pratiquant la magie noire et voulaient interdire leurs remèdes et médications.
La découverte de nouveaux remèdes par les plantes
ont été établis.
Contre les affections de la prostate.
Poussant en Angola, au Mozambique, au Cameroun et en brique du Sud, cet arbre était utilisé en Afrique centrale et méridionale pour soigner les douleurs urinaires. Il est aujourd'hui prescrit, en France et en Italie, contre les affections de la prostate.
L'homologation de nouveaux médicaments à base de plantes.
Connaissances en herboristerie que possédaient les Aborigènes
à l'arrivée des Européens. Aussi, dans cette région,les phytothérapies contemporaines proviennent d'Occident,de Chine et, de plus en plus, d'autres pays d'Océanie.
Berceau de la plus veille culture existante au monde
L'herboristerie des aborigènes
A l'instar des autres sociétés de chasseurs-cueilleurs, les Aborigènes consacraient beaucoup de temps aux cérémonies rituelles, renforçant ainsi le sentiment d'appartenance à l'espace et du sens de la vie chez chaque individu. Ils utilisaient les plantes médicinales et l'imposition des mains en un mélange complexe de culture et de médecine.
Chassés de leur territoire, les Aborigènes
Médecine aborigène n'est pas totalement oubliée
troubles respiratoires comme la grippe.
Aborigènes ignoraient la technique des métaux et ne savaient pas faire bouillir l'eau
une écorce fébrifuge, l'alstonia (Alstonia, spp.).