Douleurs musculaires et rhumatismes
Les rhumatismes et les douleurs musculaires et dans les articulations sont une maladie tellement répandue qu’il sera sans doute intéressant d’apprendre les progrès faits dans le traitement de cette affection.
Autrefois, les personnes âgées et surtout les hommes étaient presque exclusivement tourmentés par les rhumatismes, mais aujourd’hui ils n’épargnent aucun âge et aucun sexe, et beaucoup d’enfants en sont déjà atteints.
SOMMAIRE
Sans contredit les rhumatismes articulaires.
Peu de services à l’humanité souffrante depuis des siècles
Voyons comment cela se fait.
Changement rapide de température
Intentions curatives du corps
Les substances en fermentation
Voilà donc ce qui est à l’origine des rhumatismes.
Femme, avait des rhumatismes violents
Sans succès pendant des mois pour ses rhumatismes
Substances obéissent aux lois de la pesanteur.
La fermentation dilate les parois
Fermentation ont besoin de place
Des rhumatismes sur un bras seulement
autre question de rhumatismes extraordinaires.
Le cas de la goutte
Encore un cas de goutte.
Cette femme pût se lever sans douleurs
Le cas de la sciatique
Les résultats des traitements
Témoignages du patient
Comment cela se fait-il ?
On ne peut plus alors réchauffer les pieds. Mais il en est tout autrement de la tête.
Nous avons donc la solution de l’énigme :
Il y a donc également ici une certaine limite.
La tête froide redeviendra d’abord chaude
Nous pouvons prétendre en toute conscience que malgré les remèdes très variés qu’on applique contre cette affection, elle ne fait que se répandre davantage. Chaque partie du corps peut en être atteinte. Presque tout le monde a déjà senti une fois au moins les tourments que cette maladie peut causer dans les jambes, dans les bras, dans les épaules, dans la tête ou dans les dents.
Sans contredit les rhumatismes articulaires.
Mais les rhumatismes les plus redoutés sont bien sans contredit les rhumatismes articulaires. On se donne peu de peine pour découvrir la cause de cette maladie. On dit et on répète tout simplement qu’elle est due à un refroidissement et vraiment il faut s’étonner que notre siècle si fort en intentions n’ait point encore essayé de faire un temps qui n’ait point la mauvaise propriété de refroidir petits et grands. Mais ce sempiternel refroidissement est une chose curieuse.Envoyons par exemple à la promenade en plein air par un temps froid et humide un régiment qui se compose toujours, à ce qu’on croit du moins généralement, d’hommes choisis à peu près également bien portants et approximativement du même âge. L’action du temps et le résultat de cette action sur les soldats de ce régiment seront pourtant différents au retour.
Quelques-uns attraperont de la toux ou un rhume de cerveau, d’autres auront peut-être des maux de dents ou d’autres douleurs rhumatismales, mais la plupart seront tout à fait à leur aise ou bien même auront été débarrassés d’un petit malaise tel que les maux de tête.
Tout cela est imputé au temps et ceux qui le prétendent, ont raison en apparence, car l’altération produite dans le corps de ces gens est bien l’effet du temps, seulement la cause là où elle ne peut pas être et il n’y a jamais eu au monde de conclusion plus fausse et d’erreur plus désastreuse que celles par lesquelles le même temps peut d’un seul coup rendre un homme malade et un autre bien portant.
Peu de services à l’humanité souffrante depuis des siècles
Une théorie qui ne peut point sortir de telles contradictions, n’a pu rendre en réalité que très peu de services à l’humanité souffrante depuis des siècles qu’elle est en vigueur et les maladies rhumatismales se sont au contraire répandues partout avec une rapidité énorme.Nous voyons souvent les rhumatismes n’affecter qu’un côté du corps, qu’une jambe, qu’un bras ou qu’une épaule et je crois que ce phénomène devrait déjà prouver que le temps n’est point la cause proprement dite, car il n’est pas concevable que les rhumatismes n’atteignent qu’une seule jambe ou qu’un seul bras puisque les deux jambes et les deux bras ont été exposés aux mêmes influences.
Il arrive aussi bien souvent qu’une personne assise à une fenêtre du côté de son bras droit, attrape des rhumatismes au bras gauche qui était plus éloigné que le bras droit et mieux protégé que ce dernier contre le courant d’air. Si donc nous voulons combattre. Si donc nous voulons combattre avec succès les rhumatismes, il faut en rechercher plus sérieusement la cause.
Voyons maintenant ce que cette maladie a de commun avec d’autres affections. Si nous examinons sérieusement un malade souffrant de rhumatismes, nous trouvons qu’il a également la fièvre et que les parties endolories présentent une inflammation et une enflure. La digestion est aussi troublée.
Nous trouvons en outre que l’inflammation se présente toujours aux mêmes endroits surtout dans les rhumatismes articulaires.
Grâce à ces symptômes, nous nous sommes déjà rapprochés de la cause et nous nous en tiendrons rigoureusement tout d’abord aux trois principaux symptômes de la fièvre, de l’inflammation et des troubles de la digestion et nous rechercherons la manière dont ils se produisent. Puisque les douleurs se présentent toujours aux mêmes endroits dans les rhumatismes articulaires.
Il est étrange qu'il y a pas un seul cas de rhumatisme où le siège principal des douleurs ait été ailleurs qu’avant l’articulation à partir des parties extrêmes du corps, au-dessous du genou, par exemple, et jamais au-dessus. Cela ne peut point être l’effet du hasard, cela doit avoir une raison.
Voyons comment cela se fait.
Résumé de ce qu’est la maladie. La maladie n’est autre chose que la présence de substances étrangères qui se déposent dans le corps par suite d’une digestion insuffisante. Ces substances se déposent d’abord dans le bas-ventre, mais la fermentation les distribue ensuite dans le corps tout entier. Tout changement de température, toute excitation, tout dépit, tout choc est capable de déplacer et de mettre en fermentation les substances étrangères du corps.Toute notre vie n’est même qu’un mouvement continuel de toutes les substances. S’il y a suffisamment de substances morbides dans le corps, ce dernier est entièrement chargé jusqu’aux points extrêmes. Cela n’amène point toujours des intentions curatives violentes ou maladies aiguës.
Cela arrive même rarement chez les adultes. Ce sont justement les tropiques qui sont plutôt le siège des maladies fébriles aiguës, tandis que les affections chroniques dominent plutôt dans notre zone plus fraîche.
La cause en est dans le plus ou moins grand changement de température.
Nous trouvons à peu près la même chose chez les jeunes personnes et chez les personnes d’un âge mûr. Les premières sont plus sujettes aux fièvres aiguës que les secondes, parce que la force vitale est plus énergique chez les jeunes personnes que chez les personnes d’un certain âge.
Le même changement de température qui suffisait pour faire éclater chez les premiers une fièvre aiguë, n’est plus capable d’exciter la force vitale des secondes de manière à amener une intention curative du corps.
Changement rapide de température
Quand un changement rapide de température produit un rafraîchissement, les substances se mettent à rétrograder vers leur point de départ. Nous savons que la chaleur dilate tous les corps et que le froid les contracte. Cette loi invariable de la Nature se trouve entièrement vérifiée dans le corps humain. Nous y observons très clairement une dilatation dans le feu de la fièvre et vice versa une contraction des membres pendant le froid surtout aux chaussures et aux gants.La contraction des membres exerce une pression sur les substances étrangères qui y sont déposées. Cette pression les met en mouvement et les fait rétrograder vers leur point de départ, c’est-à-dire vers le bas-ventre. Il se produit alors une accumulation des substances étrangères aux articulations, car le chemin n’y est point libre et les articulations s’opposent à la circulation de ces substances.
En exerçant une pression sur l’obstacle, les substances étrangères produisent une inflammation avec des douleurs violentes. Le mouvement des substances étrangères étant alors en mouvement vers l’arrière. L’inflammation et les douleurs se produisent toujours avant les articulations, c’est-à-dire au-dessous du genou, de l’articulation des épaules, etc.
Intentions curatives du corps
Revenons à l’exemple des soldats et nous serons forcément convaincus que la cause proprement dite de la maladie devait se trouver dans le corps même, tandis que la température avait simplement occasionné les intentions curatives du corps, c’est-à- dire qu’elle avait changé son état morbide latent et chronique en un état aigu. Les phénomènes morbides ne se présentent donc que dans les corps ou dans les parties qui possèdent une quantité suffisante de substances étrangères.Pour secourir un malade atteint de rhumatismes, il est faux de soumettre les parties malades à un traitement exclusivement local. On ne peut administrer un bain local de vapeur que pour adoucir les douleurs, pour liquéfier les substances et pour améliorer les voies destinées à transporter les substances morbides.
Il faut amener peu à peu la totalité des substances étrangères aux organes excréteurs naturels qui doivent les éliminer. Nous savons donc parfaitement comment se produisent les rhumatismes articulaires. Il en est de même de tous les autres rhumatismes.
Les substances en fermentation
Qu’ils se présentent aux épaules, dans le dos, dans le côté, au cou ou aux articulations, ils sont toujours produits par le frottement. Il faut un obstacle, une résistance que les substances morbides (substances étrangères) rencontrent.Les substances en fermentation rencontrent des obstacles parce que la fermentation ne peut pas se faire librement comme dans la bouteille qui avec une fermentation importante s'éclate et qu’elle est arrêtée par des organes tels que les reins, l’estomac, le cœur, les poumons et les articulations, il y a partout du frottement.
C’est ce dernier qui produit les douleurs quand le mouvement est violent.
Mais comme les substances étrangères se frottent, se déposent et se fixent sur les organes, il est clair que les organes doivent s’altérer et devenir malades.
Toute douleur, tout rhumatisme de n’importe quel nom spécial, toute douleur lancinante ou cuisante, toute pression, tout cela n’est produit que par le frottement. Mais le frottement n’a été produit que par le mouvement.
Voilà donc ce qui est à l’origine des rhumatismes.
Et pour prouve de la justesse comme indiqué ci-dessus, on va vous dépeindre quelques-uns des nombreux cas observés si fréquemment dans la pratique et pour expliquer ainsi la manière de guérir les rhumatismes.Femme, avait des rhumatismes violents
Au commencement une femme, avait des rhumatismes violents, surtout dans la jambe droite, puis plus haut dans l’articulation, dans le dos et au cou. Le traitement antérieur de plusieurs semaines avait été sans succès. Toutes les douleurs dont elle se plaigne, sont une fièvre interne.Il ne faut donc point lui opposer de la chaleur, mais il faut commencer le traitement là où la maladie a pris son origine et dériver la trop grande chaleur intérieure. Vous verrez bientôt la justesse de cette méthode. Comme cette femme ne pouvait pas se soigner elle-même, il a fallu placer la baignoire tout auprès du lit.
Trois personnes eurent de la peine à mettre au bain cette femme qui poussait des cris à chaque mouvement.
On chargeait une garde-malade d’administrer le bain de siège à friction à la pauvre malade. Au bout de 15 minutes à peine, cette femme qui gémissait d’abord sans cesse, se tranquillisa.
Elle joliment tranquille. Les douleurs ont diminué », elle répliqua et dit. Vous voyez donc que le traitement était tout à fait juste. Les douleurs du dos, des cuisses et du cou s’étaient produites comme on a expliqué et ne pouvaient être éloignées que de la manière ci-dessus. Au bout de quelques jours, cette femme était en état de sortir toute seule de son lit et de s’appliquer elle-même les bains. Au bout de quelques semaines, elle pouvait déjà reprendre son travail.
Sans succès pendant des mois pour ses rhumatismes
Un homme d’un certain âge qui avait été déjà traité sans succès pendant des mois pour ses rhumatismes articulaires, me fit venir et me demanda si je pouvais le secourir. Après l’avoir examiné au point de vue de la science de l’expression du visage, je lui déclarai qu’on pouvait encore le secourir.C’était la jambe gauche qui était endolorie. Le traitement fut fait d’une manière analogue au précédent et deux bains suffirent pour que cet homme pût partir à pied après être venu en voiture. Mais pourquoi est-ce la jambe gauche qui avait été atteinte et non pas la jambe droite ? C’est ce que je vais vous expliquer par les faits suivants.
Je vous ai déjà expliqué dans ma conférence sur la fièvre l’accumulation des substances étrangères d’un seul côté par des faits analogues dans une bouteille. On va vous présenter de nouveau ces essais. Mais maintenant il est sans doute évident pour vous que la maladie frappant un seul côté du corps doit provenir de l’accumulation des substances étrangères d’un seul côté.
Vous me demanderez peut-être d’où vient cette accumulation d’un seul côté. On croirait a priori que le corps doit distribuer les substances d’une manière aussi uniforme que possible parce qu’il gagne ainsi plus d’espace pour les loger. Eh bien, les dépôts ne se font généralement pas tout à fait d’un seul côté, mais ils commencent presque toujours d’un seul côté auquel ils se restreignent jusqu’à ce qu’il se soit produit un certain trop-plein qui pousse plus ou moins les substances vers l’autre côté.
Substances obéissent aux lois de la pesanteur.
Mais un côté reste longtemps plus chargé que l’autre. La cause de ce dépôt d’un seul côté est purement mécanique, c’est simplement que les substances obéissent aux lois de la pesanteur. Quelques essais forts simples vont nous rendre cela plausible.Prenons deux bouteilles de verre et remplissons-les. Abord d’eau pure. Bouchons-les et laissons-les reposer une nuit tout entière. Si nous les examinons le lendemain matin, nous n’y observons aucune altération et nous ne voyons point comment elles ont été couchées.
Ajoutons maintenant pour la nuit prochaine un peu de boue dans l’eau de chaque bouteille et faisons-leur passer cette nuit dans la même position. Le tableau sera tout différent le lendemain. Dès que nous prenons ces bouteilles avec précaution, nous voyons aussitôt dans quelle position elles ont passé la nuit, car la boue s’est déposée sur le côté sur lequel les bouteilles étaient couchées et l’eau est restée passablement claire au-dessus de ce dépôt.
La fermentation dilate les parois
Ce n’est donc point par un effet du hasard que les masses sont expulsées de la bouteille par la fermentation, mais elles sortent constamment du côté sur lequel les masses se sont accumulées et déposées dans la bouteille.
La fermentation se serait faite du reste dans la boue, même sans addition d’une substance fermentescible spéciale, mais elle aurait dépendu de la totalité des conditions de la température et nous aurions dû l’attendre peut-être très longtemps. Vous aurez un tableau encore plus fidèle du corps en vous représentant les masses en fermentation dans une bouteille hermétiquement fermée à parois dilatables.
Fermentation ont besoin de place
Les substances en fermentation ont besoin de place et elles se la procurent en dilatant les parois parce que la bouteille est fermée. Ces faits très simples nous offrent le tableau de ce qui se passe dans le corps. Les substances s’y déposent dans les parties inférieures et elles se dirigent littéralement vers le côté sur lequel nous couchons pendant la nuit.On ne peut pas voir chez un homme parfaitement bien portant de quel côté il a l’habitude de dormir, car il dort indifféremment d’un côté ou de l’autre. Mais quand le corps est rempli de substances morbides, on voit du premier coup sur quel côté il couche ordinairement, car il est facile à la nouvelle diagnose de déterminer la plus ou moins grande surcharge du corps d’un côté ou de l’autre.
Mais si les substances morbides prennent par trop le dessus, la répartition est plus uniforme et l’état de la personne est tel qu’elle ne peut plus dormir tranquillement d’un côté, mais qu’elle se tourne de côte et d’autre dans son sommeil inquiet. Quand donc un côté est tout particulièrement surchargé, il tombe toujours malade le premier et est toujours atteint plus gravement.
Des rhumatismes sur un bras seulement
Il faut beaucoup de temps pour cela, mais il arrive souvent que des enfants naissent surchargés d’un seul côté, ce qui provient de ce que la mère a couché sur un seul côté pendant sa grossesse ou bien de la position de l’enfant dans le sein de sa mère.
Vous comprenez maintenant pourquoi, parmi les soldats mentionnés au commencement, l’un n’avait des maux de dents que d’un seul côté, etc. Vous comprenez également sans aucune difficulté pourquoi le malade n’avait des rhumatismes qu’à la jambe gauche, il avait dormi pendant des années sur le côté gauche : de là provenait la surcharge d’un seul côté.
Autre question de rhumatismes extraordinaires.
Les symptômes se présentaient avec une grande violence. Les articulations du genou et du pied étaient fortement enflées et horriblement endolories le malade ne pouvait plus remuer la jambe. Les articulations au-dessous du genou étaient fortement enflammées, mais il y avait en même temps au-dessus du genou un endroit fort enflé, de sorte que le malade ne pouvait pas dresser la jambe.Il avait déjà eu beaucoup à souffrir dans sa vie, que cette maladie l’avait atteint chaque année, mais qu’elle avait empiré à chaque attaque. Cet homme était absolument surchargé de substances morbides. Les nouvelles substances étrangères s’avançaient vers le genou, les anciennes voulaient rétrograder. Il y aurait eu bientôt induration et la goutte eût été parfaite.
Cela provenait en partie de ce que la maladie avait toujours été soumise jusque-là à un traitement local par la chaleur. Ce traitement avait modifié l’état, il est vrai, et le malade s’était toujours remis en apparence, mais en réalité la maladie n’était devenue que chronique. Les substances se reposaient pour reprendre un mouvement plus violent à chaque nouvelle fermentation.
Les parties malades furent d’abord amollies par un bain de vapeur et les bains de siège à friction se prolongèrent considérablement. Le succès le plus éclatant couronna ces efforts au bout de quelques jours.
Le cas de la goutte
Une femme qui souffrait horriblement de la goutte aux mains et aux pieds. Elle a employés tous les remèdes jusque-là n’avaient eu aucun succès. Ses douleurs ne provenaient que d’une digestion insuffisante et qu’un mieux n’était possible que si sa digestion s’améliorait, que si elle obtenait des évacuations plus abondantes et que si elle pouvait suer.Il lui a été conseillé de prendre trois bains de siège à friction et de suivre un régime convenable pour ne pas laisser pénétrer de nouvelles substances étrangères dans son corps.
Au bout de quelques semaines, les articulations n’étaient plus froides comme auparavant, mais elles avaient une chaleur qui se sentait distinctement à une petite distance. Les bains froids, loin de refroidir le corps, avaient au contraire produit de la chaleur, ils doivent expulser les substances étrangères et amener une circulation plus active du sang, de façon à rétablir la circulation normale et la chaleur normale.
Au bout de très peu de temps, la chaleur excessive disparut également des articulations et fut remplacée par une chaleur normale. La guérison était accomplie.
Encore un cas de goutte.
Une veille femme elle quitte plus le lit depuis trois ans, à cause de la goutte. Elle souffre beaucoup et cause beaucoup de peine à mon entourage. C’était possible de la guérir pourvu qu'elle remplisse trois conditions. Les voici :évacuations plus abondantes par l’intestin, par les reins et par la peau. Sa maladie provient d’un manque d’évacuations ».Cette femme elle n'a plus de sueur depuis bien des années. Mais autrefois, elle suait. C’est la même chose pour les selles : tous les quatre, cinq et même six jours. Autrement, elle a une bonne digestion ».
On entend très souvent prétendre que l’estomac et la digestion sont excellents, mais qu’on souffre seulement de constipation. C’est un triste signe du peu d’idée qu’on a d’une bonne digestion. « Oui, cela entre bien dans le corps, mais cela n’en sort pas régulièrement. Que deviendront ces substances introduites dans le corps ?
La goutte n’est pas autre chose qu’une suite de la digestion insuffisante ». Cette dame de soixante-dix ans parut comprendre cela et elle pria de commencer bientôt le traitement.
Cette femme pût se lever sans douleurs
La malade dut prendre trois bains de siège à friction par jour et être mise ensuite au lit pour suer si c’était possible. La sueur se produisit avec une rapidité surprenante. Elle suait si abondamment après chaque bain qu’il fallait la changer deux fois par nuit. Quelques semaines suffirent pour que cette femme pût se lever sans douleurs et aller et venir dans sa chambre.Cette femme avait la goutte qui s’était produite en premier lieu par suite d’une mauvaise digestion et les rhumatismes avaient été l’une des premières conséquences de cette digestion insuffisante.
Vous voyez que la goutte provenait de ce que les rhumatismes n’avaient été ni soignés, ni guéris.
Le cas de la sciatique
La sciatique n’est pas non plus autre chose qu’une inflammation des articulations des hanches. Elle s’engendre de la même manière que les rhumatismes et elle disparaît de la même manière. Écoutons un malade reconnaissant de sa guérison.« Je vous remercie du fond du cœur de m’avoir guéri de mes douleurs indicibles. Je fus atteint pour la première fois de violentes douleurs et de raideur dans la hanche gauche, puis dans la hanche droite et dans les reins, puis d’une raideur générale.
Le médecin auquel je m’adressai, me dit que j’avais la sciatique.
Dans le cours du traitement se présentèrent encore une forte photophobie, un tremblement des paupières, des douleurs faciles, une pesanteur dans la tête, des tiraillements terribles dans le bras gauche et dans la main gauche et une faiblesse telle que je ne pouvais mettre ni mes souliers, ni mes bas et que je ne pouvais pas me mettre au lit sans être soutenu.
Ces terribles douleurs me firent grisonner en très peu de temps. « Je fus traité sans succès par plus de douze professeurs célèbres et médecins et présenté aux étudiants par quelques professeurs de l’Université comme un sujet très remarquable. Un jeune médecin a fait sur moi sa thèse de doctorat. J’ai été à plusieurs reprises pendant des mois entiers dans l’hôpital et dans la clinique.
Les résultats des traitements
Le même jour, je me présentai à Messieurs les professeurs de la polyclinique de l’Université conformément à leur désir et ils constatèrent l’amélioration éclatante survenue dans mon état.
« Après avoir suivi consciencieusement pendant trois semaines de suite la méthode prescrite par vous, je pus déclarer dans une consultation publique donnée par-vous à 20 - 30 de vos élèves que j’étais parfaitement guéri et leur en donner la preuve en faisant en même temps toute sorte de mouvements.
Témoignages du patient
« Depuis ce temps-là, je suis bien portant et capable de travailler. Je puis porter un quintal dans chaque main, tandis que je ne pouvais pas même me remuer auparavant et que j’étais incapable de travailler ou de porter le moindre fardeau.Depuis, j’ai été traité par les premiers médecins et mon état n’a fait qu’empirer. Depuis, vous m’avez rendu par votre nouvelle méthode la santé et la force de travailler. Extrémités froides Passons maintenant à l’origine des extrémités froides et de la tête chaude.
Nous savons que c’est justement la tête qui devrait être fraîche et les pieds et les mains qui doivent être chauds. Cependant, on rencontre fréquemment le contraire. Nous allons voir comment ces phénomènes morbides se sont produits. J’ai dit dans l’une de mes précédentes conférences qu’il n’y a point de maladies sans fièvre et point de fièvre sans maladie.
Il faut donc, d’après mes assertions, que cet état soit aussi un état fébrile. On ne doute point qu’il n’en soit pour les chaleurs à la tête. Mais on regarde moins les pieds et les mains froids comme un état fébrile. Je prétends que ces deux états, chaleurs à la tête, mains et pieds froids, proviennent d’une seule et même cause.
Comment cela se fait-il ?
Toute maladie a pour condition indispensable la présence de substances étrangères dans le corps. Par la fièvre et la fermentation, ces substances sont réparties dans les parties les plus éloignées du bas-ventre, leur point de départ. Il se fait un dépôt aux endroits les plus éloignés, c’est-à-dire aux mains, aux pieds et à la tête.Si les substances en fermentation pénètrent dans les mains et dans les pieds, elles n’y trouvent que très peu de résistance. Les substances étrangères se déposent d’abord dans les orteils, puis dans les pieds et remontent peu à peu dans les jambes et gênent la circulation du sang et l’échauffement des pieds. Il se passe la même chose dans les mains.
Beaucoup de personnes n’ont d’abord froid qu’au bout des doigts. D’autres n’ont froid qu’à un seul pied. Plus tard, au bout de quelques années, on se plaint aussi des jambes qui sont froides jusqu’aux genoux. On met alors des bas chauds, mais cela n’y fait rien à la longue. On met des souliers fourrés, mais cela ne fait du bien que pendant quelque temps et bientôt cela ne suffit plus.
On ne peut plus alors réchauffer les pieds.
Mais cette protection des vêtements chauds n’est point de longue durée. Dès que l’élimination par la peau et la circulation normale du sang cessent de plus en plus, le vêtement le plus chaud ne sert plus de rien.
Mais il en est tout autrement de la tête.
Le cerveau riche en sang est mieux à même que les pieds et les mains de résister aux substances étrangères qui montent vers la tête. Cette résistance produit un frottement et de la chaleur.Nous avons donc la solution de l’énigme :
ce sont absolument les mêmes substances qui refroidissent les mains et les pieds et qui échauffent d’abord la tête. Mais les chaleurs à la tête ont aussi une fin. J’ai trouvé dans ma pratique assez de malades chez lesquels la tête était déjà entièrement froide.
Il y a donc également ici une certaine limite.
Si les substances étrangères pénètrent en trop grande quantité dans la tête, la résistance finit également par y cesser et la tête devient froide à son tour. La preuve ne peut être faite que par la guérison qui ressort d’un traitement conforme à cette assertion.Pour se délivrer du froid aux mains et aux pieds et de la chaleur à la tête, il faut commencer le traitement au point de départ de la fermentation, c’est-à-dire au bas-ventre. Il faut régler la digestion et alors les mains et les pieds se réchaufferont et la tête se rafraîchira nécessairement.
La tête froide redeviendra d’abord chaude
La tête froide redeviendra d’abord chaude, puis elle prendra une fraîcheur normale. Mais tous ces symptômes ont été observés dans des milliers de cas et on observe tous les jours dans de nouveaux cas en pratique.Que tous ceux qui ont les extrémités froides, sont toujours exposés au danger d’être atteints de rhumatismes. Maintenant aux Torsions vu par des explications que toutes les formes morbides qui vous ont été présentées jusqu’ici, se rapportent à une cause commune.
Mais vous serez peut-être étonnés qu'on fasse suivre immédiatement après la goutte et les rhumatismes les altérations morbides du corps désignées telles que les épaules trop hautes, le dos voûté, les déviations de l’épine dorsale, les torsions, etc.
Elles ont pourtant la même cause que les maladies mentionnées, c’est-à-dire une accumulation de substances étrangères dans le corps et un dépôt intensif de ces substances à certaines parties du corps. Ces maladies se présentent fréquemment ensemble.
Si l’on vous demande la cause des symptômes morbides
, vous répliquerez vous-mêmes : Les altérations ne peuvent être produites que par le dépôt des substances étrangères qui sont pour ainsi dire un état goutteux sur une grande échelle. Vous avez rencontré juste. Mais je vais vous montrer à l’aide de quelques figures comment le dépôt a eu lieu et comment il a pris peu à peu le chemin d’une certaine partie du corps.L’expérience démontre qu’il faut beaucoup de temps pour que les substances étrangères puissent produire de grandes déformations et altérations dans le corps. Il faut des années. Le corps se dégage parfois par des maladies aiguës et expulse alors assez de substances étrangères pour faire disparaître temporairement les déformations et altérations du corps de sorte qu’il peut se passer des dizaines d’années jusqu’à ce que la déformation soit complètement achevée.
Avertissement : La responsabilité incombe au lecteur et non au blog ou à l'auteur de l'article. En aucun cas les conseils et informations, qui sont sur ce blog "remede-plante.com" ne peuvent se substituer à une consultation auprès d'un médecin....
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