Cessation des règles , et les risques accidents
Les règles, qui ne commencent qu'à un certain âge, cessent de même dans un certain temps. Et comme le temps, où elles commencent, n'est pas toujours le même, celui où elles cessent, varie aussi dans les différents sujets, dans les différents tempéraments, dans les différents pays, dans les différents états.
Cependant, en général les femmes commencent à se déranger et à perdre leurs règles vers l’âge 45 ans à 50 ans de leur âge. Tantôt les règles cessent tout d'un coup. Tant qu’il n’ait précédé d'aucun signe de diminution ce qui est rare.
SOMMAIRE
LE MIRACLE DE LA GROSSESSE
TOMBEZ ENCEINTE
NATURELLEMENT EN 8 SEMAINES
Causes et Symptômes.
Règles doivent naturellement cesser vers les 45 ans ou 50 ans.
Premier état de la Matrice.
Quantité des règles diminue la période des règles subsiste
Cessation des règles traîne ainsi six mois, un an, deux ans, etc.
Quelques maux de tête et quelques étouffements
Second état de la Matrice.
Les femmes sentent l'approche de leurs règles
Quand les impressions, que souffre alors la matrice
Accidents diminuent, et deviennent plus faibles et plus rares
Ce second état est ordinaire aux femmes.
Troisième état de la Matrice.
La perte de sang est habituelle et opiniâtre
Sang opiniâtre mais elle redouble périodiquement opiniâtre
Maladies et ou les veines , appendices veineux sont variqueuses.
Quatrième état de la Matrice.
Forcent point ces appendices à s’ouvrir
Elles tombent dans l’épuisement
Le mal dégénère en ulcère de la matrice
États composés de la Matrice
Femmes ont des vapeurs hystériques, et des fleurs blanches laiteuses
Le Diagnostic de la cessation des règles
Traitement des espèces de cessation des règles
Pour cet effet voilà les remèdes
Il faut un régime exacts
Des remèdes simples avec l'eau tiède
Usage fréquent des diurétiques légers
Prendre aux malades à petites cuillerées des antihystériques
Précautions nécessaires dans le traitement des Femmes qui se dérangent.
Eviter les passions trop vives
Usage du massage
Maladies en général
Femmes qui avaient passé cet âge
Les règles cessent sans aucun accident
Tantôt elles cessent peu à peu et par degrés. C’est-à-dire, qu'elles viennent d'abord moins abondantes, qu'elles retardant ensuite, qu'elles manquent après cela une ou deux mois, qu'elles reparaissent de nouveau, et qu'enfin elles cessent tout à fait.
Quelquefois ces variations durent peu, et quelquefois elles continuent pendant six mois, un an, deux ans même. Dans quelques femmes, les règles cessent sans aucun accident, ou avec des accidents si légers, qu'ils ne méritent point d'attention.
Dans d’autres, la cessation des règles attire des vapeurs hystériques très fortes et très vives. Dans quelques-unes. Il arrive des pertes de sang, longues, opiniâtres, dangereuses. Dans quelques autres, les règles en cessant, laissent des pertes en blanc, difficiles à guérir.
Enfin, il y a des femmes, qui en perdant leurs règles, sont exposées à la fois, ou du moins par intervalles, à plusieurs de ces accidents, mais différemment combinés. C’est à dire, que les unes ont des vapeurs et des pertes de sang.
Les autres des pertes de sang et des pertes en blanc. Et d'autres de pertes en blanc et des vapeurs. il y en a même qui ont des vapeurs, des pertes de sang et des pertes en blanc, tantôt alternativement, et tantôt en même temps.
Causes et Symptômes.
C'est une propriété constante des fibres élastiques de toutes les parties solides du corps, de durcir avec l'âge et de se raccourcir. C'est là ce qui fait perdre, à mesure qu'on avance en âge, la couleur de la peau change, la fraîcheur du teint, la souplesse de la peau.
C’est delà que viennent les rides, le dessèchement, le commencement de vieillesse en un mot, c'est là le principe des changements qui annoncent ou qui accompagnent la vieillesse.
Les fibres de la matrice et les tuniques de tous les vaisseaux qui l’arrosent, sont sujettes aux mêmes changements.
Et quand la règle ne serait pas aussi générale on aurait raison de l'établir pour la matrice, sur l'exemple des mamelles qui ont avec la matrice une affinité connue tant pour la structure, que pour les fonctions.
Et qui comme on sait, s'affaissent et se flétrissent dès l’âge de 45 ans ou 50 ans. On peut donc regarder comme un fait constant, que vers les 45 ans ou 50 ans.
La matrice se resserre et que les vaisseaux laiteux de la matrice s’affaissent, se rapetissent, et ne peuvent plus recevoir l'humeur laiteuse, qui avait accoutumé de s'y séparer.
Règles doivent naturellement cesser vers les 45 ans ou 50 ans.
Et que les appendices veineuses, resserrées de même, ne peuvent plus s’ouvrir, ni pour recevoir le sang qui y est détourné, ni pour le laisser se verser dans la cavité de la matrice. Et qu'ainsi l'appareil ou le mécanisme nécessaire pour la menstruation de la part de la matrice, tel qu'on l'a expliqué.Ci-dessus, manque alors entièrement.
C'est pourquoi les règles doivent naturellement cesser vers les 45 ans ou 50 ans. Par une suite nécessaire des changements que l’âge cause dans les vaisseaux laiteux et dans les appendices veineux de la matrice.
Quoique ces changements soient en grand nombre, et qu'ils puissent arriver de différentes manières et en différentes circonstances.
Comme il est aisé d'en juger par les variations que l'on remarque dans les accidents qui précèdent ou qui accompagnent la cessation des règles dans les différents sujets, on peut pourtant les rapporter assez aisément à quatre classes ou états principaux.
Premier état de la Matrice.
Dans cet état, les vaisseaux laiteux de la matrice resserrés ne se prêtent point, ou se prêtent peu à l'entrée de l'humeur laiteuse, ne se remplissent point de cette humeur, ou s'en remplissent peu, ne compriment point, ou ne compriment que peu les veines utérines voisines.
Ne détournent point le sang dans les appendices veineuses, ou n'y en détournent que peut alors ces appendices, d’un côté faiblement dilatées par le peu de sang qui y aborde.
Et de l'autre trop resserrées par le ressort de leurs fibres, ne s'ouvrent que peu ou ne s'ouvrent point. Ce qui fait que les règles après avoir diminué pendant quelque temps, cessent enfin tout à fait.
Quantité des règles diminue la période des règles subsiste
Quelquefois la période des règles subsiste, mais la quantité des règles diminue la période des règles subsiste, parce que les vaisseaux laiteux de la matrice sont encore assez dilatables pour se prêter à l'entrée de l'humeur laiteuse.
Et par ce moyen se gonflent encore assez pour procurer le retour régulier des règles dans l'intervalle d'un mois. Cependant, alors la quantité des règles diminue, parce que les appendices veineuses plus resserrées pas de dilatation, et ne s'ouvrent qu'imparfaitement.
2. Quelquefois, et c'est l'inverse du premier cas, la quantité des règles se soutient, mais la période en devient plus longue.
La quantité des règles se soutient, parce que les appendices veineuses, encore assez souples, s’étendront, se dilatent, et s'ouvrent suffisamment pour l'écoulement ordinaire des règles.
Cependant, la période devient plus longue, parce que les vaisseaux laiteux, qui se trou vent plus denses, donnent plus difficilement entrée à l'humeur laiteuse, et ont besoin par cette raison d'un plus long intervalle pour en être assez remplis.
Quelquefois la quantité des règles diminue et les retours reculent, ce qui renferme les deux cas précédents, et c'est alors que les vaisseaux' laiteux trop resserrés ont plus de peine à se dilater, et que les appendices veineuses.
Ils ont en même temps plus de peine à s'ouvrir. Il y a des femmes en qui la quantité des règles diminue et la période retarde peu à peu par degrés et uniformément, il y en a d'autres en qui ces diminutions et ces retardements varient irrégulièrement.
Dans le premier cas, le resserrement des vaisseaux laiteux et des appendices veineuses de la matri ce augmente proportionnément, et le sang conserve un mouvement uniforme.Au lieu que dans l’autre, ces vaisseaux se resserrent inégalement par l’action de quelque cause étrangère, ou du moins le sang se trouve agité de quelque mouvements irrégulier.
Cessation des règles traîne ainsi six mois, un an, deux ans, etc.
Parce qu'il leur faut ce temps pour que les vaisseaux de la matrice se resserrent suffisamment.
Parce qu'il leur faut ce temps pour que les vaisseaux de la matrice se resserrent suffisamment, ce qui est assez ordinaire chez les femmes d'un tempérament sanguin ou flegmatique.
Et ordinairement c'est le mieux, parce que la nature a par ce moyen plus de temps pour s'accoutumer à la cessation des règles.
Dans d'autres femmes, les règles ces sent plus vite, et comme tout d'un coup, parce que les vaisseaux de la matrice se resserrent plus promptement.
Ce qui arrive dans les femmes d'un tempérament bilieux ou mélancolique, et leur attire souvent des accidents fâcheux, parce que les règles étant trop promptement supprimées, le corps se trouve surchargé d'une pléthore incommode.
Quand les règles cessent par le resserrement simultané et proportionné des vaisseaux ces maladies laiteux et des appendices veineuses de la matrice ou du moins par un resserrement assez uniforme et assez égal.
On n'a aucun accident à craindre du côté de la matrice, parce qu'il ne s'y sait aucun engorgement.On a tout ou plus. Quelque dégoût ou quelque en vie de chose absurdes, quand l'humeur laiteuse abonde dans le sang et qu'elle se mêle avec la salive ou le levain de l'estomac.
Quelques maux de tête et quelques étouffements
Quand le sang retenu par une cessation trop prompte surcharge les vaisseaux de la tête et du poumon, et y produit une pléthore. Ce premier état arrive dans les femmes en qui la matrice est naturellement bien constituée, et exempte de tout vice.
En qui tous les vaisseaux, toutes les tuniques, toutes les fibres de la matrice ont un ressort à peu près égal. En qui les règles cessent d'elle-même par le seul cours de la nature, sans aucune cause étrangère.
Et en qui par conséquent les vaisseaux laiteux et les appendices veineuses de la matrice se resserrent par leur propre ressort, et se rétrécissent uniformément et proportionnément.
Second état de la Matrice.
Dans ce second état, les vaisseaux. Laiteux de la matrice encore assez souples se prêtent à l'entrée de l'humeur laiteuse, se gonflent, compriment les veines voisine, et en y arrêtant le sang, le forcent à se détourner dans les appendices veineuses, qui s'en remplissent .
Mais les orifices de ces vaisseaux laiteux de même des femmes, même que ceux des appendices veineuses, refusent de s'ouvrir , parce qu'ils se trouvent plus resserrés , ce qui sait que les vaisseaux s'enflent en vain , et que les règles ne paraissent point ,quoique d'ailleurs tout semble y être dispose.
Les femmes sentent l'approche de leurs règles
1. Les femmes sentent l'approche de leurs règles, comme si elles allaient paraitre, parce que les vaisseaux laiteux et les vaisseaux sanguins de la matrice s'enflent, comme dans le temps de la menstruation ordinaire.
2. Les incommodités, qui précèdent qui accompagnent les règles. Les incommodités, sont alors plus longues, plus opiniâtres et quelquefois plus sortes que dans l'état naturel, parce que les vaisseaux ne pouvant pas le vider, restent plus longtemps enflés. Et même s'enflent quelquefois plus qu'à l'ordinaire.
Quand les impressions, que souffre alors la matrice
3. Quand les impressions, que souffre alors la matrice, sont fort grandes, elles attirent de véritables vapeurs hystériques.
Ou du moins des accidents qui appartiennent à ces vapeurs, comme des rougeurs et des chaleurs, qui montent souvent au visage tout d'un coup.
Et qui se terminent par des sueurs momentanées. Des étouffements convulsifs, des étranglements de gorge, des contractions du diaphragme, des grouillements d'entrailles, des pleurs ou des rires involontaires, etc.
Accidents diminuent, et deviennent plus faibles et plus rares
4. Ces accidents diminuent peu à peu, et deviennent insensiblement plus faibles et plus rares, parce que les vaisseaux laiteux et les appendices veineuses le resserrent plus de jour en jour.
Et se prêtent moins tous les mois la dilatation , ce qui fait et qu'ils s'engorgent moins. il arrive cependant assez souvent , que ces accidents durent un an ou deux, quoique ce ne soit pas avec là même violence.
Ce second état est ordinaire aux femmes.
Des Maladies ont les orifices des vaisseaux laiteux et d’appendices veineuses naturellement plus serrés et plus denses, que les vaisseaux laiteux et les appendices veineux mêmes.
Tunique interne de la matrice est trop ferme
Aux femmes en qui la tunique interne de la matrice est trop ferme et trop nerveuse, et resserre trop étroitement par conséquent les orifices des vaisseaux laiteux et des appendices veineux.
Qu'elle embrasse et qui passent ail travers. Surtout aux femmes qui n'ont point accouché, ou qui ont rarement accouché, et en qui par cette raison les vaisseaux laiteux et les appendices veineux ont été moins dilatés, et sont demeurées par conséquent moins dilatables.
Troisième état de la Matrice.
Dans ce troisième état, les vaisseaux laiteux se remplissent d'humeur laiteuse, parce qu'ils sont encore assez souples pour se laisser dilater. Cependant, ils ne se vident pas parce que leurs orifices plus resserrés refusent de s'ouvrir.
Par-là ces vaisseaux trop pleins compriment les veines voisines, y arrêtent le cours de la circulation.
Détournent le sang dans les appendices veineuses et forcent ces appendice. S'ouvrir dans la matrice, ce qui produit une perte de sang , tantôt plus , et tantôt moins abondante.
La perte de sang est habituelle et opiniâtre
Dans cet état, La perte de sang est habituelle et opiniâtre, parce que les vaisseaux laiteux, qui demeurent pleins , compriment toujours les veines et en détournent le sang dans les appendices veineuses , qui sont par ce moyen forcés de demeurer ouvertes.
Sang opiniâtre mais elle redouble périodiquement opiniâtre
2. La perte de sang est non seulement opiniâtre mais elle redouble périodiquement opiniâtre, mais elle redouble périodiquement tous les mois, parce que les vaisseaux laiteux, qui enfoncent davantage périodiquement tous les mois.
Compriment alors plus fortement les veines , et y arrêtent davantage le cours direct du sang , qui est forcé de le détourner plus abondamment dans les appendices voisines.
3. La tension que le gonflement tonique des vaisseaux laiteux cause dans les tuniques de la matrice, attire souvent des accidents de vapeurs hystériques, tels que ceux dont on a parlé dans le second état de la Matrice.
4. Quoique ces pertes de sang soient opiniâtres, elles cessent enfin d'elles-mêmes, par ce que les vaisseaux laiteux se rapetissent peu à peu qu’en se rapetissant.
Ils se refusent à l'entrée de l'humeur laiteuse, dont ils ne se remplissent plus, et qu'ainsi ils ne compriment plus les veines, et n'arrêtent plus la circulation du sang.
5. Cependant, ces pertes, en cessant, laissent souvent des pertes blanches lymphatiques qui viennent des légères entamures ou gerçures, qui restent à l'extrémité des appendices, même après qu'elles se sont resserrées, et d'où la lymphe découle, jusqu'à ce qu'elles soient parfaitement consolidées.
6. Quelquefois même ces pertes dégénèrent en ulcère de la matrice, quand les enta-mures ou gerçures des orifices des appendices véreuses viennent à suppurer, et que la suppuration est acre et rongeant.
Ce troisième état est commun dans les femmes, en qui les orifices des appendices veineuses sont plus lâches, que ceux des vaisseaux laiteux. Dans les femmes, en qui il y a dans la matrice des endroits naturellement plus faible.
Maladies et ou les veines , appendices veineux sont variqueuses.
Dans les femmes, qui ont souvent accouché, ou qui ont eu des accouchements longs laborieux, difficiles, et en qui les appendices veineux ont été souvent relâchés où déchirées, et la matrice même inégalement affaiblie dans les endroits, où le placenta a été attaché.
Enfin, dans les femmes, à qui dans le premier ou le second état de la cessation naturelle des règles, ci-dessus décrits, on a eu l'imprudence de faire des saignées du pied, pour rappeler les règles, comme si elles avaient été supprimées par maladie.
Quatrième état de la Matrice.
Dans ce dernier état, les vaisseaux laiteux continuent de recevoir. L’humeur laiteuse, mais en la recevant ils la laissent s'écouler dans la matrice par leurs orifices, qui restent ouverts et dilatés, ou qui sont facilement dilatables.
Forcent point ces appendices à s’ouvrir
Ainsi ces vaisseaux ne s'enflent point, ne compriment point les veines, n'arrêtent point le cours du sang, ne le détournent point dans les appendices veineuses, ne forcent point ces appendices à s’ouvrir, en un mot ne causent point d'éruption de règles.
Dans cet état les femmes ne sont point réglées en rouge, mais elles sont sujettes à des fleurs blanches habituelles, qui augmentent périodiquement tous les mois dans le temps des règles parce que c'est alors que l’humeur laiteuse se sépare le plus abondamment.
Comme les vaisseaux de la matrice ne pas bon état, et ne sont aucune impression de la matrices.
Elles tombent dans l’épuisement
Les femmes ne sont point exposées dans cet état à aucun accident de vapeur hystérique. Cependant, elles tombent dans l’épuisement, dans sa maigreur et dans le marasme par la continuité de la perte en blanc.
Le mal dégénère en ulcère de la matrice
Quelquefois même le mal dégénère en ulcère de la matrice, quand l'humeur laiteuse, à force de s'écouler, relâche, et enfin entame les orifices des vaisseaux laiteux.
Et même quelquefois la face interne de la matrice, surtout dans les personnes en qui cette humeur est acre et rongeant. Cependant, pourvu que les femmes soient naturellement saines, et qu'elles soient en bonne conduites.
Il arrive souvent que cette perte cesse enfin peu à peu, à mesure que la matrice et les vaisseaux laiteux se resserrent.
Cet état arrive ordinairement dans les femmes d'un constitution flegmatique et pituiteuse, qui ont été sujettes à des sieurs blanches habituelles, et en qui les orifices des vaisseaux laiteux sont relâchés.
Dans les femmes, qui ont le tissu de la matrice, et surtout celui de sa tunique intérieure , trop lâche, soit par la consommation naturelle, soit par les dérangements que les grossesses précédentes y ont causés.
Enfin, dans des femmes, en qui l'on a employé mal à propos des apéritifs et des emménagogues pour rappeler les règles qui est naturellement, et dont on prenait la cessation pour une suppression.
États composés de la Matrice
Aux quatre états simples qu'on vient d'expliquer, ou doit ajouter plusieurs autres états.Des maladies composts qui résultent de la combinaison des états simples, du moins des trois derniers lorsqu'ils concourent ensemble en même temps et dans la même malade.
Quoique en différents endroits de la matrice. Cependant, après ce qu'on vient de dire des états simples. Il suffit d'indiquer en peu de mots de ces états composés, et l’en marquer les principaux symptômes.
Femmes ont des vapeurs hystériques, et des fleurs blanches laiteuses
Ainsi quand le second et le troisième état concourent ensemble, les femmes sont exposées à tous les symptômes de ces deux états, c'est- à-dire, qu'elles ont des vapeurs hystériques, comme dans le second état, et des pertes de sang, comme dans le troisième.
Dans le concours du second et du quatrième état, les femmes ont des vapeurs hystériques, et des fleurs blanches laiteuses, c'est- à-dire, les symptômes du second et du quatrième état.
Quand le troisième état concourt avec le quatrième, les femmes ont des pertes en rouge et des pertes en blanc, ou laiteuses ou lymphatiques, qu'on ne peut pas distinguer quand elles arrivent ensemble, et que la perte en rouge est abondante.
Cependant, qu'on distingue aisément, dès que la perte en rouge reste ou diminue. Enfin , dans le concours du second du troisième et du quatrième état, qui est rare sans être impossible.
Les femmes sont exposées à la fois aux vapeurs hystériques, aux pertes de sang et aux pertes en blanc, c'est-à-dire , aux symptômes , qui sont propres à chacun de ces trois états simples.
Ces différents états composés arrivent, quand les différentes causes, qui donnent lieu aux états simples. Concourent ensemble et agissent à la fois sur différents endroits de la matrice. Et pour en juger on n'a qu'à peser les degrés, que peuvent avoir les différentes causes des états simples de la matrice, et en insérer les différents cas des combinaisons possibles, qui peuvent en résulter.
Le Diagnostic de la cessation des règles
Le Diagnostic de la cessation des règles se réduit à distinguer la cessation que l'âge amène, d'avec la suppression des règles par maladie. Et la suppression par grossesse, avec lesquelles on peut la confondre. On la distingue d'avec la suppression par maladie.
En ce que la cessation naturelle n'arrive que vers la quarante cinquième ou cinquantième année, au lieu que la suppression arrive à tout âge. En ce que la cessation n'arrive presque jamais tout à coup ,mais peu à peu et par reprises, au lieu que la suppression est ordinairement subite et absolue. En ce que la cessation est pour l'ordinaire sans accidents ou avec des accidents légers.
Au lieu que la suppression a ordinairement des suites plus fâcheuses. Quand les femmes se rendent justice sur leur âge, quand tous ces signes ou du moins plusieurs. Et rencontrent ensemble, quand on sait peser la valeur de ces signes.
Il est difficile de demeure incertain sur la nature et la cause de la cessation des règles. En tout cas l'incertitude ne dure pas longtemps, et les suites apprennent dans un mois ou deux, si la cessation doit être rapportée au simple cours de la nature qui amène la fin des règles, ou de quelques causes accidentelles. Qui arrêtent les règles contre l’ordre naturel. Il n'est pas si facile de distinguer là ces causes naturelles des règles d'avec la suppression.
Traitement des espèces de cessation des règles
La manière de traiter les accidents qui arrivent dans la cessation des règles, ne diffère point de la manière de traiter ces mêmes accidents en tout autre cas. Ainsi pour la guérison des accidents vaporeux qui sont ordinaires dans la seconde espèce de cessation de règles.
Pour sa guérison de la perte de sang, qui arrive dans la troisième espèce de cessation des règles.
On doit faire usage du traitement proposée. En observant toutes les précautions qui y sont prétraités.
En général, dès que les femmes ont lieu de croire qu'elles commencent à se déranger, elles doivent, si elles sont sages, veiller à leur santé avec plus de précaution.
Et ces précautions doivent redoubler si l'état de la matrice ou la constitution du sang donnent quelque lieu de craindre les suites du dérangement.
Pour cet effet voilà les remèdes
1. il faut les saigner souvent pendant un an au moins, et quelque fois pendant deux ans, pour diminuer le volume du sang, qui regorge dans les vaisseaux.
Et les saigner toujours du bras , pour détourner le sang de la matrice. Il est difficile de rien déterminer de précis sur le nombre des saignées.
Parce qu'il y a des femmes, qui ont besoin d'être saignées tous les mois, et qu'il y en a d'autres à qui deux saignées par an suffisent.
Cependant, communément on réitère la saignée de trois mois en trois mois , et même quelquefois de deux mois en deux mois , suivant le tempérament et la manière de vivre et des femmes qui se dérangent.
Il faut un régime exacts
2. il faut leur préparer un régime exacts tant pour la quantité, que pour la qualité des aliments.
Pour la quantité, afin que les femmes, en mangeant moins auront moins de sang et moins d'humeur laiteuse.
Pour la qualité, afin qu'ils ne prennent que des aliments légers, aqueux, et peu nourrissants.
Il faut des purgatifs doux
3. il faut les purger de temps en temps avec des purgatifs doux, comme les tamarins, la manne, la casse, la rhubarbe, le sel végétal, le sel d’Epson, etc.
Pour nettoyer les premières voies, et détourner par les selles une partie qui dorme dans le sang l'humeur laiteuse.
Des remèdes simples avec l'eau tiède
4. il faut les assujettir en tout cas à prendre tous les jours des remèdes simples avec l'eau tiède, ou avec la décoction d’armoise, de matricaire, ou de mélilot, etc.
On pourra y ajouter deux 60 gr d'huile d'amandes douces , ou 30 gr de casse mondée , si le ventre n'était pas libre ,que si la malade est tourmentée, on pourra y ajouter 30 gr d'huile de laurier ou faire une purification avec une décoction de baies de laurier.
Usage fréquent des diurétiques légers
5. il faut leur faire un usage journalier, ou du moins un usage fréquent des diurétiques légers, pour faire écouler l'humeur laiteuse par les urines.
Telles sont les infusions de capillaires, de thé, de sauge, de mélisse, de vulnéraires de Suisse.
Ou les décoctions légères de cerfeuil, de matricaire, d’armoise, etc. aussi les eaux minérales, et diurétiques.
6. il faut même employer des diurétiques encore plus efficaces, en cas ou les accidents agissent plus forts, et pour cet effet on pourra ajouter à ces infusions ou à ces décoctions par jour de sel, ou de sel prunelle.
Prendre aux malades à petites cuillerées des antihystériques
Enfin, si les attaques de vapeurs sont fréquentes et importunes. Il faut faire prendre aux malades à petites cuillerées des antihystériques , qu'on composera avec les eaux distillées des trois noix de cerises noires , ou de fleurs de tilleul , où l'on ajoutera 120 gr vingt ou trente gouttes de teinture de myrrhe , et autant de celles de castor , et où l'on pourra mêler quelques gouttes de teinture anodine , si les accidents des vapeurs sont sorts et accompagnés de convulsions ou de mouvements convulsifs.
Précautions nécessaires dans le traitement des Femmes qui se dérangent.
Il faut toujours éviter la saignée du pied dans le temps du dérangement des règles, parce qu'elle attire le sang dans les ramifications de l’ordre détendant ce qui surcharge les vaisseaux de la matrice. Qui viennent, à augmenter le gonflement et la tension de la matrice, ce qui redouble les accidents des vapeurs.
Et cause même souvent des hémorragies internes. Et par la même raison, on doit s'abstenir de tout usage d’emménagogues, d’apéritifs, d'eaux thermales etc. Parce qu'il faut bien se garder de songer à rappelles des règles, qui ne demandent qu'à cesser.
Quand on s'écarte de cette conduite, tout ce que l'on fait, loin de soulager les malades, n'aboutit ordinairement qu'à aggraver le mal.
Et à tirer des pertes de sang difficiles à guérir. II ne suffit pas de diminuer la quantité de la nourriture. Il faut encore, comme déjà remarqué d'interdire tous les aliments, qui fournissent une nourriture trop succulente.
Et qui peuvent produire trop gras et trop épuisé. Tels sont le bœufs, le mouton, les perdrix, les crèmes de ris trop succulentes, les bouillons trop forts , les consommés , le lait , le chocolat, etc. C'est par une suite du même principe. Qu’il faut faire éviter tout ce qui peut échauffer ou agiter le sang et par là le faire raréfier.
Eviter les passions trop vives
Parce que la raréfaction produit sur les vaisseaux de la matrice, à peu près les mêmes effets que la pléthore. Ainsi l'on doit interdire aux femmes dans ce temps-là, les veilles, les passions trop vives, les exercices trop grands, l'usage des liqueurs spiritueuses, et même du vin, à moins que cet usage ne soit très modéré, le café, le chocolat, surtout sait avec la vanille.
Usage du massage
Cette usage met les fibres, de la matrice dans des contractions fortes et toniques, qui en gênant le cours du sang.L’oblige de s'arrêter dans les vaisseaux et dans les appendices veineux de la matrice, Et d'en, forcer les ouvertures. L’usage du massage, surtout l'usage trop fréquent, ne saurait être que nuisible dans les dérangements, qui sont laborieux.
Et principalement dans ceux qui sont accompagnés de pertes de sang. Si les femmes sont sujettes à quelque infirmité habituelle, quel que foi, et quelque partie du corps qu'elle affecte.
Elles doivent s'attendre à la voir se renouveler ou s'augmenter dans le temps du dérangement. Il est important de les en avertir d'avance, afin qu'elles en soient moins effrayées, et qu'elles aient plus de docilité pour les remèdes qu’on ordonne, et pour le régime qu'on applique.
Maladies en général
Il est à souhaiter que le dérangement se fasse promptement, pourvu qu'il se fasse sans accident, comme il arrive dans les femmes bien constituées, et en qui la matrice conserve un ressort égal dans toutes ses parties .
Cependant, lorsque le dérangement est laborieux, ou qu'il est accompagné de quelque accidents un peu grave.
Il est avantageux qu'il se sasse lentement et peu à peu, afin que les vaisseaux de la matrice aient le temps de se resserrer également, et que la nature puisse s'accoutumer à la privation des règles.
Du moins, faut-il rien faire qui puisse précipiter les mouvements de la nature, et forcer les vaisseaux de la matrice à des resserrements irréguliers, capables d'y attirer des engorgements. Quand il se présente dans la cessation des règles des cas plus composés, il arrive tantôt des pertes en rouges, et tantôt des pertes en blanc.
Tantôt des engorgements dans la matrice, et tantôt des coliques utérines ou des vapeurs, et il faut peser et apprécier les causes et le danger de ces accidents.
Et se déterminer ou à les combattre les uns après les autres, en commençant par les plus dangereux ou les plus pressants ou à les combattre tout à la fois, en mariant, si cela se peut , les différents remèdes qui sont propres pour chaque accident en particulier. Enfin il faut savoir que des règles qui persévèrent après 50 ans.
Femmes qui avaient passé cet âge
Il y a des femmes qui avaient passé cet âge, et qui se glorifiaient d'être encore avec des règles, comme de jeunes femmes.
Cependant, ces prétendues règles étaient un véritable état de maladie, et provenait ou de quelque exulcération ou de quel que dissolution variqueuses de ces veines.
Plupart de ces femmes, en qui les règles duraient si longtemps, laissaient par un cancer ou un ulcère de la matrice. Il en est à peu près de même des filles qu'on dit être avec des régles à neufs ou dix ans, et qui ont en effet à cet âge des écoulements périodiques.
C'est presque toujours l'effet de quelque vice dans la matrice ou dans le vagin, auquel il faut remédier par quelques saignées et par l'usage des bouillons rafraîchissants, du petit lait, du lait d'ânesse et des demi bains.
Tant il est vrai que la nature, toute variable qu'elle paraisse dans le détail des circonstances, est plus constante qu'on ne croit, sur les règles essentielles.
A votre bonne santé
Avertissement : La responsabilité incombe au lecteur et non au blog ou à l'auteur de l'article. En aucun cas les conseils et informations, qui sont sur ce blog "remede-plante.com" ne peuvent se substituer à une consultation auprès d'un médecin....
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